[RECORD] Arthur Guérin-Boëri, le Roi de l’apnée sous glace Le 8 mars dernier à quelques kilomètres d’Ottawa au Canada, l’apnéiste Arthur Guérin-Boëri a établi un record du monde d’apnée sous glace dans la carrière Morrison Quarry. L’an passé le champion français s’était testé en apnée dynamique sans palme en réalisant 120m avec un combinaison; une performance réalisée sous la glace du lac de Sonnanen au nord d’Helsinki en Finlande. Cette année Arthur a concrétisé l’objectif qu’il s’était fixé il y a deux ans, nager en apnée dynamique sans palme en maillot de bain sous la glace du Outaouais au Québec. Après une première marque à 90m pour se tester, Arthur a établi le record du monde avec une distance de 105m. Des entraînements en piscine, en passant par l’arrière-pays niçois, Paris, la Finlande, Chamonix et enfin le Canada, retour avec l’apnéiste de l’extrême sur cette incroyable aventure. Arthur, le 8 mars dernier tu as établi un record du monde dans une discipline extrême, l’apnée sous glace et sans combinaison. Après une première marque à 90m sans palme tu as établi 105m ce qui était ton objectif. Deux semaines après ces deux records quel est ton état d’esprit ? Je suis heureux et satisfait de ce que j’ai fait. Mission accomplie. Je rentre avec le record que j’étais venu chercher au Canada. En revanche je suis complètement épuisé. Comme l’année dernière. Ça prendra quelques temps pour que je m’en remette complètement. Revenons à la genèse de ce projet. Quand as-tu décidé de t’orienter dans cette discipline ? Quelle fut ta motivation ? Ça remonte à 2016. L’année où j’ai décidé d’arrêter la compétition en bassin pour développer ma carrière « professionnelle » d’apnéiste (ce qui n’est pas forcement en lien avec l’apnée sous glace d’ailleurs). En réalité c’est d’abord sous l’impulsion d’Alex Voyer que j’ai commencé à m’intéresser à l’eau froide. Lui nageait déjà depuis longtemps en eau froide. Au fur et à mesure de nos discussions sur le sujet, nous en sommes arrivés à imaginer un record d’apnée sous glace (en combinaison et en monopalme à l’époque). Voila comment tout a commencé. 2017, record CMAS d’apnée sous glace (combi et monopalme) à 175m. Jusqu’il y a peu seul le Guinness World Record validait ce genre d’apnée. Qu’est-ce qui a poussé la CMAS à définir des règles pour valider officiellement les records sous glace ? As-tu participé à la création de ce cahier des charges ? Le Guinness valide toujours ce type de record. De mon coté j’ai préféré le sérieux de la CMAS à la clownerie Guinness. J’étais en pleine préparation pour le premier record en combinaison (mars 2021), et nous avons décidé avec Antero Joki de proposer à la CMAS d’inclure les disciplines d’apnée sous glace comme disciplines officielles. Il y a de plus en plus d’adeptes, de plus en plus de records tentés, et le documentaire Netflix de Johanna Nordblad, plus celui que nous allons sortir avec Almo Film, vont grandement continuer de stimuler les athlètes. Il est possible qu’on ait une discipline qui se développe fortement dans les années à venir. Aussi, le potentiel de communication sur l’apnée sous glace est énorme, ce qui a plu à la CMAS. Sais-tu si un ou des athlètes se préparent à battre ton record cette année ? A combien estimes-tu le nombres d’apnéistes dans le monde qui pratiquent cette discipline extrême de manière sérieuse ? Je pense qu’on doit être une bonne vingtaine dans le monde (sans combinaison). Ce qui est déjà largement suffisant pour avoir des tentatives de records régulièrement chaque année. Je n’ai pas eu vent d’athlètes s’entrainant actuellement pour tenter de battre mes 105m. En tout cas pour cette année ça semble de plus en plus compliqué étant donné que nous arrivons sur la fin de l’hiver. Pendant ces deux ans comment t’es-tu entraîné ? Avais-tu déjà des aptitudes quant à la résistance au froid pour arriver à un tel niveau ? Ça a été beaucoup d’apnée en bassin bien sûr, car on est sur du spécifique dynamique. Je me suis entraîné au CIPA à Nice (ndlr : le club d’apnée de Nice) et ponctuellement au club Apnée Passion à Montreuil en région parisienne. Nous nous sommes entrainés à Nice avec Hinatea Penilla, Charline Peurey, David Garbarino, Guillaume Néry, Nico Gallot, Clément Lesaffre, Alexandre Boscari et Fred Terrin avec l’aide de Lionel Claisse. Soit la team compétition dynamique du CIPA. C’est mon coach de toujours, Guillaume Lescure, qui nous faisait les séances (à distance car il vit à Brest). Seul méthode d’entrainement possible pour moi. Les autres méthodes que j’ai pu essayer sont beaucoup trop dures ! La méthode Lescure est vraiment incroyable. Elle a même séduit Guillaume Néry qui à pris goût à la piscine tellement les séances sont réfléchies, calibrées, ludiques, originales et taillées sur mesure pour chacun (et bénévolement ! ). La méthode est simple : faire progresser tout en préservant un maximum le mental. Exit les pyramides et les séries bêtes et méchantes. Vous ne nous verrez jamais faire un 10x 100m au CIPA. Et pourtant… la ligne cartonne en compétition. Ça fait près de 10 ans que je travaille avec Guillaume Lescure sur mes entrainements, et je crois bien que c’est la méthode qui me convient. Deuxième grosse partie de l’entrainement : l’acclimatation au froid. Ça a donc été des immersions en eau glacée, 3 à 4 fois par semaine, chaque hiver. Beaucoup dans l’arrière pays niçois, en piscine ou en lac. Des baignades en mer aussi. Mais la mer ne descend pas en dessous de 13°C l’hiver à Nice. Ça a donc ses limites. Dans l’arrière pays, les piscines descendent jusqu’à 3-4°C au cœur de l’hiver. Ce qui commence à être vraiment intéressant. Troisième partie de l’entrainement : du spécifique. A l’approche de l’échéance, je me suis rendu à Chamonix ou je suis resté un mois pour terminer ma préparation avec des »test dives » en lac, notamment dans celui de Passy. J’ai reçu le soutien du Club de plongée de Passy-Sallanches qui a organisé toute la logistique et la sécurité, notamment grâce à Nicolas Cipollino, MEF1, qui m’a accompagné sur tous mes »test dives ». A l’approche du record as-tu volontairement accumulé de la masse graisseuse pour accroitre ta résistance au froid ? Tout à fait. Sur les conseils de mon équipe médicale dirigée par le Dr François Raoux, cardiologue à l’INSEP. J’ai en effet pris pas loin de 10kg de masse grasse pour pallier aux entrainements en eau glacée. En réalité, pour la performance, cette prise de masse grasse est inutile, car je ne reste dans l’eau que 5min, en revanche, pour mes entrainements réguliers, (3-4 immersions par semaines d’environ 10 à 20 min dans une eau entre 2°C et 6°C), si je n’ai pas cette graisse protectrice, je peux m’épuiser très vite, et en quelques semaines, risquer des pépins plus grave que le simple coup de fatigue (sur-entrainement, baisse des défenses immunitaires, asthénie, etc.). C’est donc plus pour encaisser l’entrainement que la perf en elle même que c’était nécessaire. Il est temps maintenant de perdre tout ça ! As-tu eu une préparation spécifique pour l’aspect mental ? Pas vraiment. Je n’ai jamais eu de préparateur mental. Ça ne m’a jamais vraiment aidé. Je continue de croire que l’apnée dynamique est un truc tellement dur que soit on y arrive, soit on est pas fait pour ça. C’est vraiment une question constitutive. Je ne pense pas qu’un préparateur mental change considérablement la donne. En tout cas pour moi c’est le cas. En profondeur c’est surement différent. Comment s’est passé ta préparation quelques heures avant ta performance ? Il y a 2h de préparation avec la mise à l’eau. D’abord des exercices de visualisation, en marchant le long du parcours. En me projetant dans l’eau sous la glace. En imaginant la performance en temps réel, avec les différentes étapes (zone de confort, envie de respirer, difficulté croissante, phase finales, sortie, protocole etc.) Ensuite je vais me charger un peu en chaleur dans une tente installée sur le bord du lac. Dans cette tente il y a un poel à bois. A l’intérieur il fait environ 35°C – 40°C. Je commence quelques exercices de cohérence cardiaque dedans, et je m’équipe complètement. Maillot, bonnet, baudrier, longe. Je m’habille chaudement, puis je sors vers une deuxième tente, celle-ci non chauffée et installée juste à coté du trou de départ sur la glace. Dans cette seconde tente, il y a un lit de camp sur lequel je m’allonge pour la dernière heure de préparation. Je vais y faire ma série habituelle d’exercices de respiration et d’apnée, pour augmenter au maximum la tolérance au CO2. Tout comme en bassin, ou même en profondeur , c’est indispensable pour moi. Je fais partie de ces apnéistes qui ont envie de respirer très tôt, et qui ont une grosse capacité hypoxique. J’ai donc absolument besoin de m’échauffer, et de bien ventiler avant de partir. Les »no warm up », ce n’est pas pour moi. J’ai le profil complètement inverse. Après cette dernière phase de préparation, après la dernière apnée FRC de préparation (ndlr : functional residual capacity soit une apnée après une expiration passive), je sors de la tente, enlève mes vêtements, m’assoie sur la glace, les jambes dans l’eau. Je m’asperge d’eau glacée, me glisse dans l’eau grâce à une échelle que l’équipe a installée pour moi. Tout de suite je mets la tête sous l’eau pour l’acclimater au froid. L’apnéiste de sécurité me clipe à la ligne de vie, j’attends le top officiel, je me gonfle et pars à OT + 20 secondes. photographies : Colin Olivero On t’a vu beaucoup carper avant ton apnée de 105m. N’y a-t-il pas un risque à pratiquer un tel emballage en eau froide ? Quelle était par ailleurs la température de l’air que tu as inspiré ? L’air était à -2°C environ ce jour. Nous avons eu de la chance. Car quelques jours plus tôt, il faisait -18°C, ressenti -25°C. Je n’ai pas ressenti de problèmes particuliers à carper dans une eau glacée. Ce n’est pas ce qui m’inquiétait le plus en tout cas. J’étais beaucoup plus préoccupé par les réactions physiologiques spécifiques aux apnées longues en eau glacée. Les réflexes d’immersion sont forts. Tellement forts qu’ils deviennent presque contre-productifs. En tout cas le corps subit un choc énorme. Et quand on reprend la ventilation en sortant, il y a souvent une inertie physiologique, le corps se remet en quelque sorte du trauma qu’il vient de subir, et pendant plusieurs minutes, j’ai pu à l’entrainement ressentir des choses vraiment désagréables après être sorti de l’eau (vertiges, arythmies cardiaques etc.). En réalité, tout ça est très expérimental au niveau médical, et on ne sait pas vraiment quels sont les risques, comment les prévenir et comment intervenir si des problèmes arrivent. Donc il y avait un coté assez engagé dans cette tentative, et c’est surtout ça qui m’inquiétait. C’est en partie la raison de ma première tentative à 90m. C’était vraiment une apnée test pour voir ce qui se passe quand on va aussi loin dans une eau aussi froide (je n’avais eu un lac qu’à 5°C – 6°C sur Chamonix pour mes »test dives » in situ, sur des apnées allant jusqu’à 95m. Je ne savais donc pas comment mon corps allait réagir dans une eau entre 0.5°C et 1°C). Pour voir si rien de grave ou de trop violent ne survient. Le monitoring médical que l’on a mis en place avec mon équipe médicale et François Raoux n’était fait que sur une eau à 8°C, sur des apnées statiques de 5 à 6min. Il y avait donc pas mal d’inconnues dans les apnées dynamiques très longues dans une eau aussi froide. photo : ALMO Comment s’est passée ton apnée de 2’28 » ? A combien de mètres as-tu eu envie de respirer ? Arrives-tu à nager en cherchant un peu la glisse dans l’eau froide ou au contraire cherches-tu à nager plus rapidement pour éviter de ressentir trop tôt le froid ? L’apnée sous glace, c’est dur ! L’eau glacée déclenche les réflexes d’immersion très vite. Et chez moi, les réflexes d’immersion amènent l’envie de respirer. Donc l’inconfort arrive très vite. Dès 15 – 20m. Par contre, l’inconfort est beaucoup plus doux qu’en bassin lorsqu’ il arrive, et il monte beaucoup plus progressivement. Disons que l’envie de respirer commence à être vraiment forte aux alentours des 50m. Ensuite c’est vraiment comme en bassin. Essayer de ne pas accélérer. Continuer coute que coute, malgré la difficulté. Rester bien conscient, alerte sur ses sensations. Soigner la technique. J’ai commencé à sentir que j’étais vraiment hypoxique aux environ des 80m. Beaucoup plus que 2 jours plus tôt sur le 90m où je pense que j’étais mieux en terme d’hypoxie. Sur les 15 derniers mètres les signes d’hypoxie étaient marqués. Je sors propre mais vraiment pas loin de ma limite. Ce jour, là, j’étais légèrement hypoglycémique avant de partir. Mais aussi fatigué physiquement et mentalement. Après le 90m, la pression est retombée. Et j’ai commencé à accuser le coup de la fatigue. Peux-tu nous expliquer quelles sont les spécificités du protocole de sortie sur une apnée sous glace ? Le protocole est similaire à celui qu’on connait déjà en CMAS en apnée indoor (ndlr : CMAS, confédération mondiale des activités subaquatiques). Beaucoup d’apnéistes sont désormais sensibles à leur bilan carbone et limitent leurs déplacements quand cela est possible. Pourquoi être allé jusqu’au Canada pour réaliser ton record ? N’y avait-il pas une possibilité pour le réaliser en France ou dans un pays Européen proche ? Nous avons décidé d’organiser le premier record en Finlande l’année dernière et au Canada cette année, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, dans le »story telling » (mise en récit) qu’on raconte, il était intéressant d’avoir deux lieux différents pour chacun des records. En effet, il fallait que le public et les médias distinguent bien les deux. Il était nécessaire qu’il y ait une diversité de lieux, très différents esthétiquement, pour vraiment marquer visuellement la différence. Aussi, nous avons des équipes en Finlande et au Canada, qui sont compétentes pour organiser ce type d’événement. Ce type d’équipe ne se trouve pas partout ! Pour finir, la problématique était de trouver des lacs qui soient gelés, et au niveau de la mer. Car oui il y a des lacs gelés en France au mois de mars, mais ils sont à 2000m. Plus difficile pour l’apnée (ndlr : l’air est plus pauvre en oxygène à ces altitudes). Il nous fallait aussi des lacs clairs, avec une grosse visibilité. Souvent, les lacs français sont chargés. Je pense notamment à Tignes ou au lac de Montriond où j’ai pu plonger il y a quelques années. Il nous fallait aussi un accès routier direct au lac. Exit donc les lacs de montagne qui nécessitent une approche à pied. photo : ALMO Vas-tu continuer à réaliser des records sous glace ou vas-tu clore ce chapitre qui a duré deux ans ? Pour l’instant, aucun projet de record sous glace à court terme. Nous avons évoqué avec Alexey la possibilité de se challenger ensemble sur un projet de tentative de record du monde d’apnée sous glace, en combinaison et monopalme. Pour rappel Alexey m’a battu il y a quelques temps et a ajouté 5m à mon record qui était à 175m (2017). Mais pour le moment rien n’est validé. Quels sont tes prochains objectifs ? De nouveaux challenges en vue ? Pour le moment, je n’ai aucun projet sportif à court terme, si ce n’est de progresser en profondeur cet été sur les conseils avisés de mes camarades d’entrainement niçois qui excellent en vertical (Dimitri Chavasse, Thomas Bouchard, Guillaume Néry, Aurore Asso, etc ). L’idée est surtout de developper mes autres projets, plus artistiques, notamment avec mes partenaires (photo, vidéo, sensibilisation, découverte etc.). Je souhaite aussi booster un peu mon activité de conférencier. On sait que tu es le principal artisan de ce projet qui a duré deux ans. Mais pour cette entreprise un peu folle qui t’a apporté son soutien ? Grosse équipe autour de moi, notamment ma cheffe d’expédition Chloé Tedaldi, Vincent Pouyet (kiné/ostéo de l’EDF d’apnée), mon cardiologue François Raoux, le CIPA, Apnée Passion, toute notre équipe de la vallée de Chamonix, nos équipes finlandaise et canadienne bien sûr. L’AFP nous a beaucoup aidés dans le rayonnement médiatique. Coté partenaire, nous étions accompagnés par Audi France, Tag Heuer et Tod’s. En tant qu’apnéiste professionnel, au-delà de l’aspect sportif, quelles portes ont pu s’ouvrir grâce au record de l’an passé et le dernier ? Le record apporte une visibilité médiatique intéressante qui permet de rayonner auprès des marques. Il permet aussi de booster mon activité de conférencier. Cette visibilité apporte aussi du crédit. Jusqu’à présent, j’ai été seul à imaginer les projets, monter les dossiers, démarcher les différents partenaires qui m’ont accompagnés jusque là. C’est énormément de travail. C’est long. C’est fatiguant. Je compte donc à partir de maintenant me faire accompagner pour ce genre de tâches. Mais trouver les personnes adéquates pour ça, c’est tout aussi difficile. Je suis accompagné maintenant par Chloé Tedaldi sur tout l’aspect organisationnel et logistique, et je suis en discussion pour m’entourer de personnes qui m’aideront sur le démarchage de partenaires potentiels, ainsi que dans la recherche de conférences et d’expérientiel en entreprise. La professionnalisation dans l’apnée n’est pas un long fleuve tranquille et je crois que j’ai tellement de choses à dire dessus, sur ces 10 années à construire l’édifice pierre par pierre, qu’un jour j’écrirai un manuel ! Mais le temps n’est pas encore venu. En tout cas je pense qu’un jour je ferai vraiment quelque chose pour m’exprimer pleinement sur le sujet. Ce qui est sûr, pour répondre à la question, c’est qu’il y a plus d’ouvertures autour d’un record d’apnée sous glace qu’autour d’un record en bassin, en même peut-être qu’autour d’un record en profondeur. L’aspect « en maillot sous la glace » est très porteur. Visuellement, c’est aussi très beau, et unique. Surtout entouré des photographes et vidéastes underwater de talent que j’ai eu la chance d’avoir avec moi sur ces aventures : Alex Voyer, Geoff Coombs, Colin Olivero, Aubin Vaissière, Kevin Sampé, Olivier Morin et Alexandre Silva. photo : Geoff Coombs Un entretien réalisé par Nicolas Proquin pour France Apnée – avril 2022 Complément Si vous souhaitez lire ou relire l’interview d’ Arthur pour son record sous glace en combinaison réalisé en 2021 il vous suffit de cliquer sur le lien suivant : https://www.franceapnee.com/actualites/itw-flash-arthur-guerin-boeri-nage-120m-sans-palme-sous-glace/ avril 20, 2022 by France Apnée Comments are off 20871 viewson Actualités, Interviews Share this post Facebook Twitter Google plus Pinterest Linkedin Mail this article Print this article Next: BOURDILA Guillaume Previous: [LIVRE] Nature Aquatique de Guillaume Néry, éditions Arthaud (2022)
Arthur Guérin-Boëri, 2015 ou la confirmation d’un champion d’exception novembre 23, 2015 Comments are off 46463 views En 2013 Arthur Guérin-Boéri était la grande révélation du circuit fédéral et CMAS. Il avait ...
[LIVRE] Océans Face à face février 16, 2022 Comments are off 2574 views « UN MAGNIFIQUE LIVRE PHOTO IMMERSIF POUR SENSIBILISER À LA PROTECTION DE L’OCÉAN« Ce livre est un ...
INTERVIEW : Morgan Bourc’His et ses derniers Mondiaux AIDA [2017] septembre 4, 2017 Comments are off 21701 views A Roatan Morgan Bourc’His participait au douzième championnat du monde de sa carrière (piscine et ...