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Nicolas Fougerousse, du rêve à la réalité


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Nicolas Fougerousse a découvert le monde l’apnée à la fin des années 90. Nourri aux exploits de Pelizzari, Leferme ou encore Néry, Nicolas a fini par se jeter dans le bain des compétitions en 2010. Discrètement et sûrement il a progressé pour arriver aujourd’hui à côtoyer les meilleurs français sur les podiums fédéraux et AIDA. Le rêve est devenu réalité pour ce natif d’Annecy « gourmand de tout ! »

A travers cette interview, particulièrement instructive et bien écrite, suivez un parcours peu ordinaire…

►France Apnée : Nicolas, tu n’es pas un petit nouveau sur le circuit. Depuis quand fais-tu de la compétition ? A quelle occasion as-tu découvert l’apnée ?

►Nicolas : Ma première compétition, c’était une compétition FFESSM à Cannes en mai 2011, organisée par Franck Vidal. J’avais commencé l’apnée en club 6 mois auparavant, et en avril 2011 je sortais un 125m en DNF. Après quelques renseignements pris, pour l’époque ce n’était pas si pire cette distance en dynamique sans palme. J’ai donc décidé de tester une compétition, pour voir. Mais mon truc, avant tout, c’était le statique, pas le DNF, et encore moins le DYN. D’ailleurs, le jour de la compétition, je n’ai fait qu’une seule épreuve, le statique, qui s’est soldée par une belle syncope à 6 minutes. Mais peu importait, j’étais dans la même série que Jean-Michel Pradon, et ça c’était incroyable pour moi !

Car voici comment tout a commencé. Et ça remonte à il y a bien plus longtemps que ça, puisque c’était en mars 1997 (je rêve ou je parle comme un vieux ?! :-). A l’époque, j’avais 17 ans, je me passionnais pour deux extrêmes : la montagne, et l’apnée. Mon père m’avait fait découvrir la plongée en apnée en Sardaigne en 1991, et je lisais tout ce que je trouvais comme magazines, un seul pour ne pas le nommer : Apnea. J’avais conservé un hors-série spécial apnée de 1989, avec notamment un super article sur Jacques Mayol, et des exercices de respiration qu’il prodiguait (https://apneesavoie.files.wordpress.com/2010/12/exercices-magazine-apnea.pdf). Plus tard, il y a eu Umberto Pelizzari que je suivais également. Au top de ma forme physique, en mars 97, suite à un gros entraînement en course à pieds de 6 mois, j’essaie pendant une semaine de faire du statique sur mon lit, avec de la musique. Ma préparation était basée sur les exercices respiratoires de Mayol (en complète hyperventilation donc…). Le premier soir je fais 2.30min. Le deuxième soir, 3.30min. Le troisième soir, 4.30min. Et le quatrième soir, je sors 5.19min. Bon, voilà. Mais comme le record mondial d’Umberto Pelizzari est à plus de 7min et qu’il date de 1991, je me dis que j’en suis vraiment loin ! C’est tout.

Quelques semaines plus tard, j’ai l’occasion d’aller plonger au lac d’Annecy (mon lieu de résidence à l’époque) avec un ami de mon père. Il me fait découvrir les plantes et les poissons du lac, dans 3 mètres d’eau, c’est magique ! On parle apnée, évidemment, il me dit que son statique est de 4.30min. Bon. Et qu’il a été contacté par un certain Claude Chapuis, de Nice, pour les premières compétitions d’apnée organisées en France, pour l’AIDA. Voilà. Et ça s’arrête là. Plus tard, je continuerai de suivre les actualités, d’apnéistes comme Jean-Michel Pradon ou Andy Le Sauce (que j’ai vu tous deux à Foix il y a 2 semaines !), puis de Loïc Leferme, puis d’un certain Guillaume Néry, de 3 ans mon cadet.

J’arrête complètement l’apnée jusqu’en novembre 2010 (hormis quelques plongées en mer et en lac pendant les vacances), me consacrant à d’autres projets personnels et professionnels. En 2009, peu de temps après avoir déménagé à Chambéry, j’entends dire qu’une section apnée va probablement s’ouvrir, un an plus tard, à Aix-les-bains. Je contacte la personne qui devrait s’en occuper, Laurent Rachet, le président du Club de plongée d’Aix-les-bains, et dès novembre 2010, c’est parti ! Et aujourd’hui, en 2015, j’essaie de me qualifier pour rentrer en équipe de France AIDA, et je reçois des mails d’un certain…Claude Chapuis ! Voilà, la boucle est bouclée !

Avec le temps, je me dis que j’ai peut-être loupé le coche en 97, car j’étais jeune et plutôt athlétique. Mais je n’ai pas de regrets, la vie est ainsi faite, et surtout aujourd’hui je m’éclate, alors c’est cool ! Et puis en 97, comment j’aurais fait pour connaître mon coach Jérôme Chapelle ?
Enfin, voir des jeunes comme Maxime Pature, Benjamin Girardot, ou Anthony Carhlian, avec la détermination qui est la leur, ça me fait sacrément plaisir !

►France Apnée : Qu’est-ce qui te plait dans ce sport si particulier ?

►Nicolas : Effectivement, c’est un sport très particulier parce que c’est un sport holistique, c’est-à-dire un sport dont l’ensemble est supérieur à la somme des parties qui le compose. Pour être plus clair, on sait tous qu’une performance est le fruit de beaucoup de paramètres, qui ne sont pas pris chacun séparément, mais de façon globale : coaching, entraînement, infrastructures d’entraînement, techniques de nage, techniques de virage, lestage, équipement matériel, préparation physique générale, préparation spécifique, techniques de respirations, assouplissements, nutrition et hydratation, périodes de repos, sophrologie, visualisation mentale, etc. Et c’est cette approche globale qui me plait beaucoup. Mon entraîneur Jérôme Chapelle m’apprend à gérer ces différents curseurs pour arriver au sommet de ma forme physique et mentale le jour J, la minute M.

D’un point de vue plus psychologique, je pense qu’il y aussi une recherche, celle de l’estime de soi, et de la reconnaissance des autres. Et qu’est-ce que c’est bon de sortir du bassin, les cuisses cramées, mais la performance faite : on se sent furieusement vivant à ce moment précis !
Hormis la performance, il y a initialement le bien-être procuré, à être là, simplement dans l’eau, sans pesanteur, on se sent léger…

►France Apnée : Jusqu’à l’année dernière tu étais plutôt discret quant à tes perfs et puis il y a eu ce presque 200m à Nîmes et ce 202m au championnat de France fédéral qui t’a valu une médaille de bronze. Qu’est-ce qui t’as permis de te propulser parmi les meilleurs en dynamique palme ? As-tu modifié ta façon de t’entraîner ?

►Nicolas : Oui, du tout au tout ! Quand j’ai commencé les entraînements fin 2010, je suivais le plan de notre coach Laurent, au club, ainsi que le plan d’autres apnéistes de clubs extérieurs comme Eau Libre à Annecy. En 2012 et 2013, ce sont Fanny (Georgette Raymond) et son ami Bernard qui m’ont pris sous leur aile, et je leur en suis très reconnaissant, car rien ne les poussait à m’aider de la sorte. Aux Championnats de France FFESSM de 2012, je bats mes deux records perso en DYN avec 161m et en DNF avec 131m. Le lendemain, au statique, cramé par mes deux performances de la veille, je sors en syncope, quelle déception ! Mais ce n’est pas grave, je reprends l’entraînement et je me prépare pour la saison d’après. Malheureusement, je loupe ma qualification aux France de 2013 à Besançon, et en avril 2013, je contacte Jérôme Chapelle pour lui demander de m’entraîner, ce que nous commençons dans la foulée. Après un audit de tout un tas de paramètres, il met en place un programme d’entraînement avec des exercices que je n’imaginais même pas. Nous fixons 2 objectifs : me qualifier aux France 2014, et si possible faire une performance en DNF. Mais avant tout, la condition initiale de cette relation, ça a été la confiance. Jéjé m’a demandé de lui accorder toute ma confiance. Et c’est ce que j’ai fait, et que je continue de faire, corps et âme. Mais surtout corps !

Au début de l’année 2014, en DYN, je sors 150m à Décines, 175m à Annecy la semaine suivante, et là je commence à prendre sérieusement mon kiff en DYN. J’ai toujours beaucoup aimé la gestuelle du dynamique en monopalme, c’est une sorte de danse aquatique et horizontale qui me plaît beaucoup. En avril 2014, à Nîmes je sors 196m, et en juin aux France à Chartres 202m. Donc oui, mes entraînements ont changé du tout au tout avec Jérôme : plus de volume, plus de densité, plus d’exercices différents, plus de préparation mentale, plus de souffrances aussi (!), mais quel pied de pouvoir monter sur des podiums !

Presque 200m à Nîmes en 2014

Presque 200m à Nîmes en 2014

►France Apnée : Tu es un athlète entraîné, sans quoi tu ne pourrais pas nager 200m DYN, pourtant on sent que dans ta façon d’aborder l’apnée le yoga tient un part importante. Peux-tu nous parler de ta relation au yoga ?

►Nicolas : Je ne me suis jamais considéré comme un athlète, de par mon « corps de lâche » ou « physique ingrat » pour reprendre les expressions chères à notre entraîneur ! :-)
Plus sérieusement, quand je vois des gens comme Morgan Bourch’is, Guillaume Néry, Florent Manaudou, ou Usain Bolt, oui, ce sont des athlètes. Ils ont un corps d’athlète, pas un gramme de graisse. Moi, ma gourmandise me l’interdit !

Pour le yoga, effectivement j’ai été bercé dès 1997 par la philosophie de Jacques Mayol, puis plus tard par le maître qui a « importé » le yoga en France dans les années 60, André Van Lysebeth. Des gens comme Umberto Pelizzari et Guillaume Néry utilisent le yoga, donc quand j’ai recommencé l’apnée en 2010, cela prenait une part importante de mon entraînement. Mais avec Jérôme, j’ai appris à m’en détacher un peu, car dans le yoga tout n’est pas forcément bon pour nos apnées. Certaines postures, comme Sarvangasana, viennent inverser les flux du corps (sang, lymphe, etc.), ce qui est très désagréable quand tu dois faire une apnée après. D’autres techniques de respiration, comme Kapalabhati, te nettoient littéralement le cerveau avec un oxygène neuf, mais c’est le summum de l’hyperventilation, donc plus aucun signaux pré-syncopaux lors d’une apnée.

Bref, tout ça pour dire que j’ai appris justement à me détacher du yoga dans certaines pratiques car elles allaient à l’encontre d’une performance possible en apnée. Bon après, je ne me prive pas non plus de quelques techniques particulières, comme Jala Neti pour mon hygiène nasale, et d’autres techniques respiratoires pour baisser mon métabolisme et mon rythme cardiaque quand c’est nécessaire !

fougerousse

►France Apnée : Auparavant tu nageais à un rythme normal. Tu étais davantage dans une recherche de glisse. A Foix pour la 2e Manche de la Coupe AIDA France 2015, tu nages 200m en bassin de 25 en 2’18 » ! On peut dire que tu as torpillé le bassin. Pourquoi ce changement radical ? Est-ce l’influence de Guillaume Bussière qui nage très vite également ?

►Nicolas : En fait pour nous deux, c’est surtout l’influence de notre coach Jérôme Chapelle ! Et Guillaume est bien plus rapide que moi, ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « racer » ! Mais oui, quand j’ai commencé, j’étais dans une recherche de bien-être et de glisse, donc avec des temps d’apnée très longs. L’avantage, c’est que quand tu maîtrises bien ton geste ondulatoire, tu arrives à 150m et tu n’as pas du tout mal aux jambes. Mais tu sors à 161m parce que ton hypoxie est arrivée à son terme…

Donc ça a été un des gros changements quand j’ai commencé à travailler avec Jérôme : plus de fréquences, plus de rythme, plus de nervosité. Comme il le dit si bien, « on n’est pas là pour faire du social ! ». Sur le moment, j’ai eu l’impression de passer du stade « plaisir » au stade « souffrance », normal, c’est ce qu’impose n’importe quel changement de rythme, en apnée comme ailleurs. Mais plus tard, se met en place une petite magie et tout devient parfait : ton ondulation, la puissance, la vitesse, la glisse, les virages qui s’enchaînent, c’est très agréable !

►France Apnée : 200m en bassin 25 ! Sais-tu qu’il y a peu de français en compétition qui l’avaient déjà fait : Stéphane  Mifsud, Arthur Guérin-Boéri, Guillaume Bussière et toi maintenant. Tu dois être fier d’un tel résultat ?

►Nicolas : Alors j’avoue que je ne le savais pas du tout, et c’est France Apnée qui me l’a appris !  C’est sûr quand je vois les noms cités, je me dis « wahou ! », mais pour autant il y a encore une grosse différence entre faire 200m, et faire 225m ! Donc je reste très lucide par rapport à tout ça, et je n’y accorde pas d’importance. Quand j’avais 17 ans, oui, j’avais envie de faire des records, mais plus maintenant !
Ce qui m’importait à Foix, surtout, c’était de briser la spirale négative des 125m DYN réalisés une semaine avant à Annecy. J’avais comme objectif 200m, mais 2 minutes avant le départ, je me disais « tu fais 175m, tu tournes, et après c’est que du bonheur. »

 

Nicolas Fougerousse avec Morgan Bourc'His et Guillaume Bussière

Nicolas Fougerousse avec Morgan Bourc’His et Guillaume Bussière

►France Apnée : Quels sont tes projets pour cette saison ? Prendre à nouveau une médaille à Chartres ? Intégrer un équipe nationale (fédérale ou AIDA) ?

►Nicolas : J’ai été ravi de ma médaille de bronze aux France à Chartres l’an dernier, c’était l’aboutissement d’une saison parfaite pour moi. Me retrouver sur le podium avec Guillaume Bussière et Alexis Duvivier, c’était franchement inespéré ! D’autant que leurs performances sont à 250m, il y avait donc un sacré écart tout de même ! Et ce n’est pas pour rien qu’ils sont respectivement 3ème et 2ème au niveau mondial…
Donc cette année, l’objectif est de me qualifier en équipe de France AIDA, pour pouvoir participer aux Championnats du monde indoor, à Belgrade en juin.

►France Apnée : Vas-tu continuer à te concentrer sur le DYN ou vas-tu aller chercher également de grosses perf en STAT et en DNF ?

►Nicolas : Comme dit plus haut, initialement mon trip c’était le statique. Puis le DNF, parce que j’y retrouvais les composantes du statique (la phase de relâchement quand tu glisses). Mais avec un max à 6.10min en statique, et 131m en DNF, je n’ai aucune prétention de ces côtés-là ! Un jour, si jamais je venais à m’éclater en statique ou en DNF, pourquoi pas, mais ce n’est pas le cas. Donc on continue en DYN !

sortie fougerousse

►France Apnée : Et la profondeur ? Le bleu ?

►Nicolas : Ah voilà ! On touche l’un des trucs qui m’a réellement donné envie de venir à l’apnée : le bleu. Toutes ces nuances de bleu. C’est réellement magique. J’ai eu la chance de faire quelques voyages dans des destinations de rêve, et quand tu es là, en surface, que tu regardes les rayons du soleil qui percent ces nuances de bleu, on est vraiment tout proche des tableaux de Yves Klein et de son monochrome bleu IKB3. Voilà !

Non, pour répondre à la question, je suis très attiré par la mer, mais je n’y habite pas (même si je suis à quelques kilomètres d’un très beau lac), donc je l’envisage uniquement quand je suis en vacances. Et il faudrait d’abord que j’apprenne à compenser, car pour l’instant, je ne fais que du valsalva tête en haut ! Et puis, je ne me vois pas faire de la compétition en mer, c’est bizarre. C’est un élément naturel, comme la montagne, et je ne me vois pas du tout rentrer en compétition avec moi-même en milieu naturel. Quoi que… je ne sais pas en fait… bref, on verra ! Mais en tout cas, oui, même si l’apnée en piscine peut être une fin, et non un moyen, c’est en milieu naturel que j’aime nager et mettre la tête sous l’eau.

►France Apnée : Quel est l’apnéiste que tu admires le plus ? Celui vers qui tu t’identifies ?

►Nicolas : Pas un apnéiste en particulier, mais une lignée plutôt : celle des Jacques Mayol – Umberto Pelizzari – Loïc Leferme – Guillaume Néry. Pour Guillaume Néry particulièrement, sa façon d’envisager l’apnée, sa relation aux milieux naturels que sont l’eau et l’altitude, et surtout le travail de création mené avec sa compagne Julie au travers des films Narcose et Ocean Gravity. Et dans mon quotidien plus proche, le team GG Coaching au global, parce qu’on passe de super moments lors de nos stages, et plus particulièrement Jérôme Chapelle (pour son pragmatisme), Guillaume Bussière (pour sa détermination), et Maxime Pature (pour son courage). Oui, ils sont tous des exemples pour moi.

►France Apnée : Quand Nicolas Fougerousse déchausse sa palme, que fait-il ? On imagine qu’en tant que Savoyard tu dois être proche de la montagne…

►Nicolas : Dans ma petite vie, j’ai 5 amours : mon amoureuse, mes chatons (!), la montagne, l’apnée, et l’écriture. Donc oui, la montagne fait partie de mon univers depuis le début, puisque j’y suis né, et que j’ai la chance de travailler dans ce domaine. Il y a 18 ans, je me suis posé la question « qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? ». 4 voies étaient possibles alors : la montagne, la mer, voyager, et une autre possibilité liée à l’écriture et à un quotidien plus terre à terre. C’est cette dernière option que j’ai choisi. Aujourd’hui, je m’éclate en apnée, les montagnes sont là (même si j’aimerais y aller beaucoup plus souvent !), j’ai la chance de voyager, j’écris, bref je suis comblé !

►France Apnée : Y a-t-il d’autres sports que tu pratiques assidument en dehors de l’apnée ?

►Nicolas : A ce jour, mon entraînement est tournée à 100% vers les objectifs qu’on se fixe avec mon coach. Donc en dehors de l’apnée, oui il y a bien un peu de vélo, un peu de ski de fond, un peu de musculation aussi, mais cela fait partie de mon entraînement !
Après l’apnée, j’envisage de me remettre à la montagne plus assidûment qu’aujourd’hui : randonnée, ski de rando, escalade, alpinisme, cascade de glace, etc. C’est vrai que l’altitude me manque, mais je resterai toujours pas trop loin d’un bassin, d’un lac, ou d’un océan…!

►France Apnée : Et le mot de la fin de Nicolas Fougerousse aux lecteurs de France Apnée ?

►Nicolas : Je ne sais pas si ça intéresserait les lecteurs de France Apnée, mais j’aimerais beaucoup interviewer la rédaction de France Apnée , sur pourquoi tout ce beau travail accompli pour notre sport !

►France Apnée : Merci Nicolas et pourquoi pas un jour inverser les rôles…

 

Nicolas Fougerousse est né le 30 juillet 1979 à Annecy (74). Il est sociétaire du Club de Plongée d’Aix-les-bains (CPALB). En dehors de l’apnée il exerce une activité blogueur et community manager chez Montania Sport.